Hauteville House

Allez, pour changer de la fantasy, on va passer au steampunk. On va donc commencer par un cours de rattrapage pour expliquer aux retardataires ce qu'est le steampunk. Il s'agit d'un genre littéraire apparu dans les années 80-90 (1980-1990 bien sur) qu'on pourrait qualifier de science-fiction du 19me siècle. En gros, on y trouve des robots, des machines surpuissantes (avions, fusées, sous-marins, tanks...). Mais comme on ne connaissait pas le nucléaire ou le kérozène, tout marche à la vapeur. Comme exemples connus, on peut citer la Ligue des Gentlemen Extraordinaires (oubliez le film et ne gardez que le comics) ou encore Steamboy. Le film des Mystères de l'Ouest y fait bien penser aussi.
Ici, on assiste à la résistance française exilée en Angleterre, résistance face aux armées de Napoléon qui cherche à dominer le monde. Et cette résistance est menée par Victor Hugo. On se retrouve donc dans des aventures qui font assez penser à Indiana Jones : en effet, on se balade un peu partout dans le monde pour contrer les ambitions de Napoléon qui cherche à s'approprier l'aide de puissances mystiques (comme Hitler avec l'arche d'alliance ou le Graal).
On suit donc les aventures de Gavroche (sorte de James Bond de l'époque) et de son partenaire Cayenne, aidés aussi par Eglantine. Et à la fois avec et contre eux, on a Zelda des services secrets américains.
Dans le premier cycle de 4 tomes, on part en Amérique du Sud vers un temple Aztèque. Là, ils ont fait une bonne histoire qui se finit sans trop de tomes, qui reste crédible (dans le style steampunk) sans monstres bizarres. Ils ont même réussi à faire chaque tome sous le signe d'un élément (terre, air, eau et feu).
Là, un second cycle vient de commencer. Pour sauver Eglantine qui est enfermée à la Conciergerie et doit bientôt être exécutée, Gavroche doit partir dans le Pacifique libérer un forçat. Le premier tome ne nous dit pas grand chose sur la qualité de ce cycle. J'attendrai donc le suivant pour me prononcer (et pour savoir ce que sont ces créatures tentaculaires des profondeurs : simples scaphandriers du capitaine Némo local, manipulations génétiques avant l'heure ou vrais créatures bizarres?)